mardi 27 avril 2010
Le printemps.
Les feuilles sortent les bourgeons explosent... la vie reprend.... quelle merveille...Une superbe photos de notre fille....
samedi 24 avril 2010
Les fraudes enquêtent
Depuis le 2 février nous voulons imprimer des étiquettes pour notre Pet' Nat. Pétillant Naturel pour les intimes. Il est vrai que ce n’est pas un Vin d’AOC ni IGP ( ex Vin de Pays) c’est un vin de table. Nous avons eu trois fois la visite des agents de la DGCCRF (bref des fraudes) Ils ont pris des échantillons des copies de tous les documents de la cave…. Bref un vrai travail de bénédictins.
Pour le moment je n’ai pas reçu de feu vert ca fait 3 mois et le client s’impatiente. Car c’est un vin qui ne se vend que lorsqu’il fait chaud. Donc en été. Si les étiquettes ne sont pas imprimées rapidement le vin ne pourra pas quitter le chai et ne sera pas vendu.
Les agents des fraudes sont très corrects mais ils ont leur administration à plusieurs étages Tours qui reporte à Nantes qui reporte à Paris et ce long processus nous prive du feu vert pour imprimer l’étiquette.
En effet les fraude ne se sont pas encore prononcées pour savoir quelle est la qualité du vin. ( VMQA ou VMQTA ou VM….) Bref ca dure et j’endure mais on aimerais que cela débouche vite sur une conclusion constructive. Oui on a bien dit que cela débouche... Car finalement il n'y a qu'une chose importante dans le vin, qu'on le débouche.....
mercredi 21 avril 2010
Culture Raisonnée art de la dépèche.
Viticulture raisonnée, objectif zéro herbicide
environnement
Après avoir soutenu les travaux du chercheur anglais Roger Corder, professeur à la Queen Mary's University de Londres, qui vantait les bienfaits des cépages du Sud-Ouest comme protecteurs des vaisseaux sanguins, l'Interprofession poursuit son programme d'études scientifique avec des travaux sur la viticulture raisonnée. Et ce, dans une politique en tout point favorable au développement durable, à la protection des exploitations viticoles et à la lutte biologique. « Dans ce programme mené par l'IFV de Gaillac, nous travaillons à l'objectif zéro herbicide » précisait Michel Defrances, Président de l'Interprofession, la grande famille viticole qui tisse sa vigne du Pays Basque à l'Aveyron.
Une stratégie portée avec force depuis 2008 par Martin Malvy, Président de Région, qui sait ô combien la filière viticole est porteuse d'emplois en Midi-Pyrénées et garante de succès économique tant sur le marché français qu'à l'exportation. Une action qui n'a pas laissé insensible les producteurs de Somontano en Espagne, qui ont bien conscience que de l'autre côté des Pyrénées, la sensibilisation à l'environnement n'a pas la même ampleur qu'en France.
L'IVF est le bras technique de l'interprofession
Pour que la filière vin du Sud-Ouest intègre toutes les contraintes environnementales dans cette lutte pour une viticulture raisonnée et durable, l'Interprofession a signé, avec les Espagnols, un partenariat avec son bras technique, l'Institut Français de la Vigne et du Vin de Midi-Pyrénées. Une structure pointue qui jouera ainsi un rôle de catalyseur pour l'ensemble des actions engagées, se félicite Michel Defrances.
Cet Institut basé à Gaillac a ainsi développé une solide expertise sur trois thématiques piliers, et ce toujours dans un discours raisonné et cartésien : le zéro herbicide, la lutte biologique, la modélisation des maladies cryptogamiques de la vigne et la diffusion des données issues de ces modèles via des outils modernes de communication comme Internet. Monsieur Éric Serrano, directeur de l'Institut, détaillait pour le premier point : « Pour atteindre le zéro herbicide, il faut trouver les semences adaptées aux différents systèmes de production des vignobles. En fonction des objectifs de production, un Fronton ne sera pas travaillé comme un Madiran. En parallèle, il faut aussi considérer, dans ce souci de protection de l'environnement, la viabilité des exploitations. » Concernant la viticulture raisonnée, Éric Serrano apporte aussi un discours de la méthode : « Par exemple pour les maladies cryptogamiques, on a des outils qui permettent de les modéliser et de les anticiper. Prenez le mildiou, grâce à des prévisions météos, on sait s'il faut ou pas qu'un viticulteur intervienne, et comment il doit le faire. »
« De la raison »
Sur la lutte biologique, le directeur de l'Institut se montre tout aussi rigoureux : « Il y a des auxiliaires des cultures, comme des acariens, qui peuvent lutter contre des nuisibles, comme les araignées rouges et jaunes. Inutile d'user de produits chimiques. Ce n'est pas de l'intégrisme, c'est de la raison ».
À travers ses propos, on comprend bien que les vignerons ont bien conscience des enjeux. C'est pourquoi, par ce programme de coopération et de recherche, l'Interprofession des vins du Sud-Ouest y contribue, rappelle Paul Fabre, son directeur.