La fédération Terra Vitis regroupe près de 400 vignerons engagés sur un référentiel national de viticulture durable. Le mouvement bénéficie d’un léger regain d’adhérents et d’une notoriété croissante, notamment à l’export.
“Quand passion s’accorde avec raison”. Cette maxime, le mouvement de viticulture durable Terra Vitis et la marque éponyme la revendiquent depuis 2002, date de la création de sa fédération nationale. Née dans le Beaujolais, Terra Vitis a essaimé dans le Languedoc-Roussillon, l’Aquitaine, le Val de Loire. La fédération compte actuellement près de 400 adhérents, 385 en 2009, tous engagés dans le respect d’un référentiel national technique : lutte raisonnée contre les ravageurs après comptage, analyse des sols avant fertilisation, enherbement des rangs et bordures de vignes, choix des molécules les plus respectueuses de l’environnement, gestion des effluents etc. “Ce référentiel national est adapté au niveau local par les associations locales membres de Terra Vitis. Certains cahiers des charges vont encore plus loin en terme de restrictions de traitements contre l’oïdium ou le mildiou par exemple, explique Didier Vazel, président national de Terra Vitis et vigneron en Anjou. Le référentiel commun est revu tous les ans sur les matières actives et les pratiques.”
Selon Didier Vazel, Terra Vitis est de mieux en mieux connue à l’export, notamment sur les marchés où les consommateurs sont plus sensibles à l’environnement comme l’Europe du Nord, le Japon ou l’Afrique du sud. (© D.R.)
Les adhérents de Terra Vitis ont également intégré dans leur cahier des charges la gestion des ressources (eau, air, sol, énergie) et la préservation de la biodiversité. Objectifs : avoir un référentiel “novateur et fédérateur” et que “les vignerons se réapproprient la démarche Terra Vitis”. Le mouvement a perdu un grand nombre d’adhérents ces dernières années. En 2003, il en revendiquait 907. En 2008, 361 étaient enregistrés. En 2009 la tendance s’est redressée pour atteindre 385 adhérents. “L’Agriculture raisonnée manquait de lisibilité. Certains viticulteurs sont passés directement en bio, souligne Didier Vazel. Mais aujourd’hui nous retrouvons des adhérents. La certification Agriculture raisonnée est mieux reconnue par la ministère et nous sommes en avance dans la perspective de la certification Haute Valeur Environnementale des exploitations. Terra Vitis est de mieux en mieux connue à l’export, notamment sur les marchés où les consommateurs sont plus sensibles à l’environnement comme l’Europe du Nord, le Japon ou l’Afrique du sud. Là-bas la viticulture durable a été développée dans le cadre du Biodiversity and Wine Initiative. Les Chinois commencent aussi à s’y intéresser. J’ai reçu récemment une importatrice chinoise.”
Les adhérents Terra Vitis sont soumis à des contrôles internes par des techniciens des chambres d’agriculture et à des contrôles externes menés par des organismes certificateurs indépendants. En Val de Loire, 40 à 50% des vignerons engagés dans le mouvement sont contrôlés chaque année et s’acquittent d’une cotisation de 600 euros pour un suivi personnalisé.
“Quand passion s’accorde avec raison”. Cette maxime, le mouvement de viticulture durable Terra Vitis et la marque éponyme la revendiquent depuis 2002, date de la création de sa fédération nationale. Née dans le Beaujolais, Terra Vitis a essaimé dans le Languedoc-Roussillon, l’Aquitaine, le Val de Loire. La fédération compte actuellement près de 400 adhérents, 385 en 2009, tous engagés dans le respect d’un référentiel national technique : lutte raisonnée contre les ravageurs après comptage, analyse des sols avant fertilisation, enherbement des rangs et bordures de vignes, choix des molécules les plus respectueuses de l’environnement, gestion des effluents etc. “Ce référentiel national est adapté au niveau local par les associations locales membres de Terra Vitis. Certains cahiers des charges vont encore plus loin en terme de restrictions de traitements contre l’oïdium ou le mildiou par exemple, explique Didier Vazel, président national de Terra Vitis et vigneron en Anjou. Le référentiel commun est revu tous les ans sur les matières actives et les pratiques.”
Selon Didier Vazel, Terra Vitis est de mieux en mieux connue à l’export, notamment sur les marchés où les consommateurs sont plus sensibles à l’environnement comme l’Europe du Nord, le Japon ou l’Afrique du sud. (© D.R.)
Les adhérents de Terra Vitis ont également intégré dans leur cahier des charges la gestion des ressources (eau, air, sol, énergie) et la préservation de la biodiversité. Objectifs : avoir un référentiel “novateur et fédérateur” et que “les vignerons se réapproprient la démarche Terra Vitis”. Le mouvement a perdu un grand nombre d’adhérents ces dernières années. En 2003, il en revendiquait 907. En 2008, 361 étaient enregistrés. En 2009 la tendance s’est redressée pour atteindre 385 adhérents. “L’Agriculture raisonnée manquait de lisibilité. Certains viticulteurs sont passés directement en bio, souligne Didier Vazel. Mais aujourd’hui nous retrouvons des adhérents. La certification Agriculture raisonnée est mieux reconnue par la ministère et nous sommes en avance dans la perspective de la certification Haute Valeur Environnementale des exploitations. Terra Vitis est de mieux en mieux connue à l’export, notamment sur les marchés où les consommateurs sont plus sensibles à l’environnement comme l’Europe du Nord, le Japon ou l’Afrique du sud. Là-bas la viticulture durable a été développée dans le cadre du Biodiversity and Wine Initiative. Les Chinois commencent aussi à s’y intéresser. J’ai reçu récemment une importatrice chinoise.”
Les adhérents Terra Vitis sont soumis à des contrôles internes par des techniciens des chambres d’agriculture et à des contrôles externes menés par des organismes certificateurs indépendants. En Val de Loire, 40 à 50% des vignerons engagés dans le mouvement sont contrôlés chaque année et s’acquittent d’une cotisation de 600 euros pour un suivi personnalisé.
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